vendredi 26 avril 2019

Ce qu’il faut savoir sur la densité de semis



La densité de semis est la quantité de graines qu’il faut semer par unité de surface. Elle dépend du nombre de plants que l’on souhaite obtenir par unité de surface, de la faculté germinative de la variété, de la date de semis, du type de variété (lignée ou hybride), des conditions de semis et du type de sol.

Avec la densité de semis et le poids de 1000 grains PMG (normalement, c’est noté sur l’étiquette), on peut déterminer la quantité de semences par hectare :

Quantité de semences (kg/ha) = Densité de semis (grains/m²)/100 x PMG (g)

Connaitre la faculté germinative lors du choix de la semence est important, le taux de germination est valable selon les espèces et est très important pour la détermination du nombre de plantes par mètre carré ou par hectare.

Veillez à ne pas faire un semis trop superficiel pour limiter les risques de dégâts par les oiseaux, les pertes en semence et une levée hétérogène. De même, les semis trop profonds peuvent allonger la durée de la levée. Pour choisir une bonne date de semis, il est nécessaire de prendre en compte le climat, la nature du sol, la variété (précoce ou tardive).




Avec une forte densité de semis, la culture couvre plus rapidement le sol pour une bonne interception de la lumière et est plus compétitive par rapport aux mauvaises herbes. L’inconvénient apparait dans l'épuisement rapide des ressources en eau et en éléments fertilisants lorsque celles-ci sont limitantes.

Une faible densité de semis par contre permet aux plants d’avoir suffisamment de ressources en eau et éléments nutritifs pour terminer leur cycle mais limite le potentiel de production.

Avec la date de semis, la densité est un facteur fondamental qui détermine le peuplement de la culture principale et par là ses performances : elle permet donc une adaptation en fonction du facteur le plus limitant.

La densité de semis influence ainsi le développement de la culture et le coût de sa mise en place. L’adaptation de la densité de semis est donc un des leviers pour assurer le bon développement de la culture et la gestion du coût de revient de celle-ci.

samedi 13 avril 2019

Ce qu’il faut savoir sur les différents types de semis


Le semis est le mode de multiplication végétative le plus simple. Une bonne germination exige un contact étroit entre la terre et la graine, beaucoup d’humidité, de chaleur et une répartition homogène des graines. Il faut savoir que certaines semences ne germent que lorsqu’elles se trouvent à la lumière (semences des mauvaises herbes) alors que d’autres germent dans l’obscurité et doivent toujours être recouvertes.

On distingue 2 types de germination : la germination épigée où la graine est soulevée hors du sol par accroissement rapide de la tigelle, exemple le haricot et  la germination hypogée où la graine reste dans le sol, la tigelle ne se développe pas et le ou les cotylédons restent dans le sol, exemple le maïs et l’arachide.


Les espèces qui supportent mal la transplantation doivent être semées en place. Effectuer un semis en place signifie planter la graine directement à l’endroit où la plante va se développer.
Il s’agit entre autres de la majorité des légumes-racines (carottes, radis, etc.).

Parmi les types de semis en place, on observe :

Le semis en ligne : Les graines sont réparties de manière homogène au niveau du sillon, ainsi l’écartement entre les lignes est respecté ce qui donne des rangées de cultures plus facile à entretenir et à récolter. 

Le semis en poquet : Les graines sont semées  par groupe de 3 ou 4 graines dans des trous régulièrement espacés pour augmenter les chances de germination et de résistance aux prédateurs. Cette technique est utilisée pour les grosses graines (les haricots, les pois, les fèves, mais aussi les concombres, les cornichons, les courges et les melons). Elle permet d'obtenir des plantes vigoureuses et bien espacées sur le rang. 



Le semis à la volée est idéal pour les graines fines qui sont semées manuellement de manière aléatoire. La difficulté de cette technique est d’obtenir une répartition homogène.




jeudi 4 avril 2019

Ce qu’il faut savoir sur les pulvériseurs à disques






Les pulvériseurs à disque sont utilisés pour la préparation des cultures en effectuant un travail superficiel du sol (la profondeur travaillée peut varier de 3 à 15 cm). Ils servent essentiellement à déchaumer, à ameublir la terre déjà labourée et à la destruction des mauvaises herbes. Ils portent le nom de déchaumeuses à disques, de herses à disque et de cover crop.


Selon la géométrie des trains des disques, on distingue : 

1. Les pulvériseurs offset, appelés aussi "cover-crop" si son poids est léger ou moyen et "stubble plow" s'il est lourd. Il comporte deux trains de disques placés l’un derrière l’autre en « V » ouvert vers le côté, selon un angle de 40 à 50°.

2. Les pulvériseurs tandem qui comportent quatre trains de disques disposés de manière à dessiner deux « V » opposés par les sommets, l’un étant largement ouvert vers l’avant et l’autre ouvert de la même façon vers l’arrière.



Selon le type de châssis et d’attelage. On distingue : 

1. Les pulvériseurs à disque à châssis trainé,
2. Les pulvériseurs à disque à châssis porté,
3. Les pulvériseurs à disque à châssis semi-porté,
4. Les pulvériseurs à disque à châssis auto-porteur.


Pour les disques, on peut distinguer 4 types : 

1. Disques bombés lisses : présentent la forme d’une calotte sphérique,
2. Disques bombés crénelés : meilleur pénétration dans le sol et meilleur découpage des végétaux et paille,
2. Disques à lobes : présentent un pouvoir pénétrant très élevé,
3. Disques tronconiques : peu utilisés, ils permettent de mieux émietter le sol.





Source : CECEMA