samedi 13 avril 2019

Ce qu’il faut savoir sur les différents types de semis


Le semis est le mode de multiplication végétative le plus simple. Une bonne germination exige un contact étroit entre la terre et la graine, beaucoup d’humidité, de chaleur et une répartition homogène des graines. Il faut savoir que certaines semences ne germent que lorsqu’elles se trouvent à la lumière (semences des mauvaises herbes) alors que d’autres germent dans l’obscurité et doivent toujours être recouvertes.

On distingue 2 types de germination : la germination épigée où la graine est soulevée hors du sol par accroissement rapide de la tigelle, exemple le haricot et  la germination hypogée où la graine reste dans le sol, la tigelle ne se développe pas et le ou les cotylédons restent dans le sol, exemple le maïs et l’arachide.


Les espèces qui supportent mal la transplantation doivent être semées en place. Effectuer un semis en place signifie planter la graine directement à l’endroit où la plante va se développer.
Il s’agit entre autres de la majorité des légumes-racines (carottes, radis, etc.).

Parmi les types de semis en place, on observe :

Le semis en ligne : Les graines sont réparties de manière homogène au niveau du sillon, ainsi l’écartement entre les lignes est respecté ce qui donne des rangées de cultures plus facile à entretenir et à récolter. 

Le semis en poquet : Les graines sont semées  par groupe de 3 ou 4 graines dans des trous régulièrement espacés pour augmenter les chances de germination et de résistance aux prédateurs. Cette technique est utilisée pour les grosses graines (les haricots, les pois, les fèves, mais aussi les concombres, les cornichons, les courges et les melons). Elle permet d'obtenir des plantes vigoureuses et bien espacées sur le rang. 



Le semis à la volée est idéal pour les graines fines qui sont semées manuellement de manière aléatoire. La difficulté de cette technique est d’obtenir une répartition homogène.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire