Le semis est le mode de
multiplication végétative le plus simple. Une bonne germination exige un
contact étroit entre la terre et la graine, beaucoup d’humidité, de chaleur et
une répartition homogène des graines. Il faut savoir que certaines semences ne
germent que lorsqu’elles se trouvent à la lumière (semences des mauvaises
herbes) alors que d’autres germent dans l’obscurité et doivent toujours être
recouvertes.
On distingue 2 types de
germination : la germination épigée où la graine est
soulevée hors du sol par accroissement rapide de la tigelle, exemple le haricot
et la germination hypogée où
la graine reste dans le sol, la tigelle ne se développe pas et le ou les
cotylédons restent dans le sol, exemple le maïs et l’arachide.
Les espèces qui
supportent mal la transplantation doivent être semées en place. Effectuer un
semis en place signifie planter la graine directement à l’endroit où la plante
va se développer.
Il s’agit entre autres de
la majorité des légumes-racines (carottes, radis, etc.).
Parmi les types de
semis en place, on observe :
Le semis en ligne :
Les graines sont réparties de manière homogène au niveau du sillon, ainsi l’écartement
entre les lignes est respecté ce qui donne des rangées de cultures plus facile
à entretenir et à récolter.
Le semis en poquet :
Les graines sont semées par groupe de 3
ou 4 graines dans des trous régulièrement espacés pour augmenter les
chances de germination et de résistance aux prédateurs. Cette technique est
utilisée pour les grosses graines (les haricots, les pois, les fèves,
mais aussi les concombres, les cornichons, les courges et les melons). Elle
permet d'obtenir des plantes vigoureuses et bien espacées sur le
rang.
Le semis à la volée est
idéal pour les graines fines qui sont semées manuellement de manière aléatoire.
La difficulté de cette technique est d’obtenir une répartition homogène.
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