Le labour est une façon culturale de travail du sol qui consiste à ouvrir la couche arable d’une surface cultivée à une certaine profondeur, à la retourner avant d’effectuer le semis. En quelque sorte, c’est une façon de travailler la terre avec une bêche, une charrue, un attelage ou un tracteur.
La technique du labour
rend le sol très meuble, l’ameublissement procuré par un labour est plus
intense que celui assuré par les instruments à griffes ou à dents qui ne
retournent pas le sol.
Le labour permet au sol
de stocker plus d’eau pendant environ 1 mois après sa réalisation. La rugosité
du sol est augmentée, ce qui a pour conséquence de limiter la vitesse de
ruissellement des premières pluies.
Le labour permet également
l’enfouissement du fumier et autres composts, il permet aussi de contrôler les
mauvaises herbes.
Le labour présente aussi
des inconvénients tels que la compaction accrue du sol (semelle de labour) et la
destruction de la couche d’humus superficielle. Si le labour est réalisé sur un
sol trop sec et surtout dans le sens de la pente, il peut avoir un effet
inverse et favoriser l’érosion. Le labour perturbe aussi le travail des vers de
terre en les exposant aux pesticides.
Les
deux types de labour sont :
Le
labour à plat, les bandes de terre étant toujours rejetées du même côté. Il
nécessite l'usage d'une charrue réversible de manière à pouvoir inverser le
sens du déversement lors d'un aller et retour c'est-à-dire que la charrue
versera alternativement à droite et à gauche en faisant des allers-retours
jointifs.
Le labour en planches ou billons.
C'est l'unique réalisable avec une charrue simple (charrue non réversible) qui
tourne autour de la parcelle. Il s’effectuera:
- soit en refendant, les bandes étant
rejetées vers l'extérieur de la planche (laissant au centre de la planche une
«dérayure»),
- soit en adossant, les bandes étant
rejetées vers l'axe de la planche (laissant au centre de la planche un «ados»).
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